Pas de création, pas de salle. Pas de salle, pas de création.

Article paru dans l'Est-Républicain du 20/03/2016 (extraits):

Metteur en scène, acteur, directeur de troupes, François Jacob a travaillé dans plusieurs compagnies de théâtre belfortaines. Depuis deux ans, et la liquidation de sa Compagnie François Jacob, l’homme de théâtre a monté la compagnie du Parloir. Seulement, le robinet des subventions lui a été coupé.

« Nous avons la prétention de vouloir faire du théâtre élitaire pour tous. Ni pour plaire, ni pour faire rire, mais pour faire réfléchir », explique le metteur en scène. « Cette philosophie dérange la nouvelle mairie. J’ai monté des spectacles dans le monde entier et à Belfort depuis les années 70. Récemment, on m’a demandé un press-book pour avoir accès à une salle ! »

Son ancienne structure faisait partie des trois compagnies résidentes de l’espace Louis-Jouvet à Belfort. Maintenant, Cafarnaüm et le Théâtre du Pilier sont les seules à se partager le lieu. La municipalité refuse que le Théâtre du Parloir remplace la précédente compagnie de François Jacob.

« C’est une histoire de subventions », justifie Marie Rochette de Lempdes, adjointe à la culture de Belfort. « Nous n’avons pas pu, dans un contexte de restrictions budgétaires, octroyer à cette compagnie la subvention qu’elle demandait pour son lancement. Sans cet argent, elle ne peut pas démarrer réellement son activité et ne peut donc pas occuper le théâtre Jouvet. »

Pour briser le cercle vicieux et soutenir LA COMPAGNIE DU PARLOIR, aller écouter la lecture des "Lettres de guerre de Jacques Vaché" par François Jacob :

Mardi 22 mars, 18 h 30, Ecole d’Art , 2 avenue de l’espérance à Belfort. Entrée libre sur réservation au 03.84.36.62.12.

Pas de création, pas de salle. Pas de salle, pas de création.
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