SAYNETES MIGRATOIRES (voir aussi article du 16/09/2013)

Et maintenant les choses sérieuses : première répétition à la Maison de Quartier des Glacis (Belfort).On installe les panneaux et les éclairages dans la grande salle aux néons tristes. Douze panneaux pour dessiner un parcours singulier.

A chaque panneau, sa saynète. A chaque saynète, son lot d'efforts, de rires et de poésie. On découvre le travail des autres. On sent bien qu'on n'est pas au bout de nos peines, qu'il y aura encore des doutes et des hésitations, mais l'ébauche semble solide, elle n'est pas loin de se transformer en spectacle, elle rencontrera son public.

A l'oeuvre: une très ancienne et très curieuse nécessité humaine, sans doute d'origine préhistorique, liée à des rituels de chasse ou mortuaires, une manière pour la vie d'échapper à son destin tout en affirmant son indubitable fragilité. Chaque fois que des débutants se confrontent au théâtre, c'est l'histoire de l'humanité qui se rejoue.

"J'aime le monde et son fracas

    Je hais la solitude

    J'abhorre et noises, et débats,

     Et tant soit peu l'étude

     Spectacles, bals me plaisent fort

     Et d'après ma pensée,

   Je dirais que j'aime encor..."

     (Alexandre Pouchkine)

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