La dramaturgie des salles de classes.

Boron 17 à Auxelles-haut le 12 mars, 20h30.

Sous le mont Ménard, il y a un village. Dans ce village, il y a une mairie. Dans cette mairie, il y a une salle de classe. Ce n’est plus une salle de classe mais une salle polyvalente. On y rencontre des écrivains, des conteurs, des comédiens, des musiciens. On y projette des films. En hiver, un poêle à bois y diffuse une douce chaleur. Une quarantaine de personnes y tiennent assises. En se serrant, une cinquantaine. Contre les murs : des armoires, un buffet, des tables. Et, au centre, un magnifique pilier. On imagine les tables d’écolier de part et d’autre du pilier et les élèves profitant de sa présence pour chahuter ou papoter à l’abri du regard de l’enseignant. Combien d’enfants ont fréquenté cette classe ? Combien y sont revenus ? Il y a des tables en bois, des écoliers en blouses grises et un maître à moustache (ou une maîtresse à chignon selon qu’on est du côté des garçons ou des filles). Seules les photos en noir et blanc peuvent rendre l’ambiance si singulière de ces écoles de campagne. Et puis, on se rappelle que Martha, le personnage principal de Boron 17, est la maîtresse imaginaire d’une classe qui aurait pu ressembler à celle-ci :

La dramaturgie des salles de classes.
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